Nash sort son premier album solo: 17 titres et la star Mokobé du 113.
Par le Bété Blanc
Ya Fooohi! Il est dehors, encore tout chaud. "Ziés Dédjàs", le premier album solo de Nash vient de sortir, juste avant Noël. Il connait déjà un début de trajectoire fort prometteur. Egale à elle-même, la princesse Nouchy, s'entoure de stars telles que Mokobé et nous sert, au croisement entre hip-hop mondial et musique zouglou, une superbe galette de 17 titres. A commander impérativement.
Entre français, guéré et nouchy, Nash, la go cra-cra (courageause, vaillante) développe avec persévérance, son rap aux couleurs universelles et africaines, ouvert sur les tendances et ethnicismes ambiants. Dans l'esprit des pionniers du hip-hop ivoirien, se réclamant du groupe R.A.S, Nash transcende un style musical dont les sonorités ivoiriennes (rap, langue guérée, zouglou music), sont autant de dimensions universelles qui rejoigent les ténors du rap et du R'N'B, français ou US, ainsi que les richesses des musiques caribéennes telles que le dancehall jamaïcain ou encore le zouk.
Danseuse explosive, capable de réveiller un public white aux prises avec ses fraîches intempéries, Nash explose sur scène et nous sert des textes poignants, sincères, zestés d'humour et de vivacité. On passe des larmes au rire, de la réflexion profonde aux vertus de l'happy feet. Toujours humble et jamais à court de réparties, la talentueuse égérie d'un style musical africain en pleine revendication de ses roots, séduit, conquiert.
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